>
Refus du Juge Dembe concernant la demande de Mumia - 22.11.01
> Des militants de MOVE harcelés par la police à Philadelphie - 21.11.01
> Compte-rendu de l'audience du 17 Août et de la mobilisation internationale (COSIMAPP)
> L'organisation Move vient de publier le 24eme numéro de First Day
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Caroline du Nord : un projet de loi en faveur des détenus souffrant de troubles mentaux
>
Un juge de la cour suprême a indiqué que de sérieuses questions se posaient quant à l'application de la peine capitale aux Etats-Unis.
> Déclaration de Léonard Peltier – 15 mai 2001

> Mumia should die - The Mumidiots are back !
> Respond to Philly radio attack on Mumia (09 mai 2001)
> Mumia Abu-Jamal à annoncer qu'il mettait un terme à sa "collaboration" avec ses avocats
> Les autorités pénitentiaires « se lâchent » sur Léonard Peltier et tous les prisonniers fédéraux.
> Un ancien membre du FBI témoigne des efforts du FBI pour empêcher la libération de Leonard Peltier.
> Mumia Abu-Jamal s'adresse à plusieurs milliers de postiers syndiqués
> L'administration Clinton refuse de reconsidérer le cas de Mumia Abu-Jamal
> Deni de la grâce présidentielle pour Leonard Peltier "jour de la honte"
> Death Row Marv : s'amuser à éxecuter
> Déclaration de Leonard Peltier du 29 janvier 2001.

 

L'organisation Move vient de publier le 24eme numéro de First Day
L'organisation Move vient de publier le 24eme numéro de First Day, retrouvez des articles de Ramona Africa, Mumia Abu-Jamal et des Move 9. Vous pouvez vous abonner pour un an / 4 numéros, pour 10$ (chèque payable à l'ordre de Move/first day)
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Caroline du Nord : un projet de loi en faveur des détenus souffrant de troubles mentaux


Le gouvernement de Caroline du Nord envisage de signer une législation qui exclurait l'exécution des retardés mentaux. Le Sénat a adopté cette mesure par 47 voix contre 1. Une personne est considérée comme attardée mentale en Caroline du Nord si son QI est inférieur à 70 et si elle a des difficultés importantes pour exécuter les fonctions de base de la vie courante, y compris communiquer, vivre chez elle, travailler ou se prendre en charge.

A la différence des lois des autres pays qui ont interdit l'exécution des retardés mentaux, cette mesure prise en Caroline du Nord aurait un effet rétroactif.

Ainsi, l'application de cette nouvelle législation serait immédiate pour Ernest P. McCarver, détenu dans le couloir de la mort en Caroline du Nord et dont le cas est soumis à la Cour Suprême. Ernest P. McCarver avait été condamné en 1987 pour le meurtre d'un employé d'une cafétéria. A l'occasion de cette affaire, la cour Suprême avait consenti à examiner la question de savoir si l'exécution des personnes affectées d'un retard mental est incompatible avec le huitième amendement de la Constitution fédérale qui interdit les peines cruelles et exceptionnelles (voir mes messages du 22 février et 1 avril 2001). Toutefois, les avocats d'Ernest P. McCarver, préféraient qu'une décision constitutionnelle soit prise. Par ailleurs, les responsables de Caroline du Nord envisagent de contester le fait qu'Ernest P. McCarver est attardé mental. Les procureurs considèrent que son QI est de 70 alors que ses avocats l'évaluent à 67.

L'affaire d'Ernest P. McCarver a permis une déclaration de la part d'un groupe de diplomates américains qui considèrent l'exécution des attardés mentaux comme une pratique cruelle et contraire à la civilisation. Ce groupe de diplomates a développé l'idée que l'application de la peine de mort diminue l'autorité morale des Etats Unis et donne plus de facilités aux pays autoritaires d'esquiver la critique de leur bilan en matière de droits de l'homme. Cette déclaration a été signée par 9 diplomates dont Thomas R. Pickering qui détient plus de postes d'ambassadeur que quiconque aux Etats Unis.

La question constitutionnelle pourrait être abordée à l'occasion de deux autre affaires : En juin, la cour d'Alabama a accordé un sursis à Glenn William Holladay dont le QI de 69, (voir mon message du 22 juin 2001), mais l'Alabama exécute les attardés mentaux. En début d'année, un sursis a été accordé à M. Richardson, condamné au Missouri qui avait 16 ans à l'époque du
crime et dont le QI est de 70. Le mois dernier, le Missouri avait adopté une loi interdisant l'exécution des attardés mais elle n'était pas rétroactive. Le Connecticut, l'Arizona et la Floride ont également interdit l'exécution des retardés mentaux. Sur les 38 états qui condamnent à mort, 18 ont désormais interdit la peine de mort aux personnes mentalement retardées au moment du crime, notamment le district de Colombia et le gouvernement fédéral. Source: New-York Times

 

Sandra Day O'Connor, Juge à la Cour Suprême a indiqué lundi que de "sérieuses questions se posaient quant à l'application correcte de la peine capitale aux Etats-Unis."


Sa prise de position sur quelques points essentiels : accès élargi aux test ADN, possibilité d'offrir aux inculpés passibles de la peine capitale des défenseurs correctement payés et juridiquement compétents est d'autant plus significative qu'elle émane d'un juge "modéré" dont le vote est stratégique dans les ultimes recours des condamnés. Dans une Cour Suprême souvent partagée( 5 juges réputés conservateurs , 4 libéraux) sa voix peut faire la différence s'agissant desdemandes de sursis à exécution ou d'annulation des procédures. Au-delà ,cette prise de position extrêmement importante montre que de plus enplus de personnalités autrefois partisans de la Peine Capitale commencent à s'interroger sur sa pertinence et ses modalités d'application.

Texte en anglais: Supreme Court Justice Sandra Day O'Connor said Monday there are "serious questions" about whether the death penalty is being fairly administered in the United States.

"If statistics are any indication, the system may well be allowing some innocent defendants to be executed," O'Connor said in a speech to the Minnesota Women Lawyers group.

O'Connor, who has been a swing vote on several death penalty cases, said 6 death row inmates were exonerated and released last year, and that 90 inmates have been exonerated and set free since 1973.

O'Connor said the growing availability of DNA testing may alleviate some concerns. But she said most states with capital punishment have not passed laws addressing post-conviction testing.

She also said the quality of defense lawyers for people in capital cases has been inadequate in too many cases.

"Perhaps it's time to look at minimum standards for appointed counsel in death cases and adequate compensation for appointed counsel when they are used," she said.

O'Connor noted a rise in the number of executions since she was appointed to the high court in 1981. She said there were 856 death row inmates across the country that year, compared to 3,711 in 2000. O'Connor said 1 inmate was executed in 1982, compared to 85 last year.

Noting that Minnesota does not have the death penalty, O'Connor said, "You must breathe a big sigh of relief every day." (source: Associated Press)

L'article publié par LIBERATION:

Par FABRICE ROUSSELOT

Le vendredi 6 juillet 2001

New York de notre correspondant

La petite phrase a fait l'effet d'une bombe lors de la réunion annuelle des femmes avocates du Minnesota. Dans un hôtel de Minneapolis lundi dernier, Sandra Day O'Connor, l'une des juges les plus respectées de la Cour suprême, conservatrice modérée, indiquait qu'elle voulait dire quelques mots sur la peine de mort. «Si l'on s'en tient aux statistiques, le système pourrait avoir permis l'exécution d'innocents [aux Etats-Unis]», lançait-elle alors devant un public médusé. «De sérieuses questions se posent quant à savoir si la peine de mort est administrée de façon juste dans ce pays.»

Reprise en boucle par les télévisions et les radios, l'intervention de la juge O'Connor, connue comme une supportrice des exécutions capitales, n'en finit plus de faire des vagues. Comme le résumait hier le New York Times dans un éditorial: «Un militant anti-peine de mort n'aurait pas pu faire mieux [...]. Si Sandra O'Connor a des doutes sur le système, alors tout le monde peut en avoir.»

Interrogations. La remarque de l'ancienne élue de l'Arizona n'est ainsi que le dernier élément à porter au dossier grandissant des interrogations américaines sur la peine de mort. Depuis plusieurs mois désormais, l'opinion publique témoigne d'une évolution sensible sur le sujet. Si plus de 80% d'Américains soutenaient le recours aux exécutions il y a dix ans, ils ne sont plus que 62% aujourd'hui. Surtout, une vaste majorité (entre 80 et 85 %) estime que «le système ne marche pas et a besoin d'être réformé». Avant O'Connor, deux autres membres de la Cour suprême, Stephen Breyer et Ruth Bader Ginsburg, certes beaucoup plus «à gauche», avaient d'ailleurs fait part de leurs propres inquiétudes.

A l'origine de cette évolution, le recours de plus en plus courant aux tests ADN en Amérique qui a mis en évidence le risque d'exécuter des innocents. Comme l'a reconnu Sandra Day O'Connor elle-même, l'ADN a ainsi permis de libérer six détenus des couloirs de la mort l'année dernière, et 90 au total depuis 1973. Dans le même temps, une étude de la Columbia School of Law démontrait que les tribunaux eux-mêmes étaient contraints de casser 68% de leurs condamnations à mort pour «erreur judiciaire». «L'Amérique est confrontée à une évidence: le système qui décide de la mise à mort d'un détenu est défectueux, résume Stephen Hawkins, directeur de la Coalition nationale pour abolir la peine de mort, et quand c'est Sandra O'Connor qui le dit, cela prend tout de suite une autre dimension.»

Pour les militants anti-peine de mort, les deux cas que doit étudier la Cour suprême à compter de l'automne prochain pourraient dès lors être déterminants. Dans un premier temps, les neuf juges vont se pencher sur le dossier d'Ernest McCarver, un attardé mental accusé de meurtre, afin de déterminer ou non si les Etats-Unis doivent continuer à exécuter les handicapés mentaux. Ensuite, la Cour suprême étudiera le dossier d'un condamné de Virginie qui assure avoir été mal défendu car son avocat avait travaillé pour la victime. Et à Minneapolis, Sandra Day O'Connor a laissé entendre «qu'il était peut-être temps de s'interroger sur des règles de base quand il s'agit de commettre un avocat d'office sur une affaire de peine capitale». «Imaginons un instant que la Cour suprême se prononce contre l'exécution des handicapés et dise vouloir imposer de nouveaux standards pour garantir une meilleure défense. Ce serait une grande victoire», dit Stephen Hawkins.

Ressources. Le moment est en tout cas d'autant mieux choisi que le Congrès, lui aussi, débat de la peine de mort. Le sénateur du Vermont Patrick Leahy a ainsi déposé devant ses pairs un projet de loi qui garantirait l'accès automatique aux tests ADN, allouerait des ressources financières suffisantes aux avocats et signalerait officiellement l'opposition de la Chambre des représentants et du Sénat à l'exécution des mineurs et des handicapés. «Nous sommes sur la bonne voie, conclut Stephen Hawkins, à un moment ou à un autre, tout le monde va se rendre compte que le système ne pourra jamais fonctionner. Dès lors, l'Amérique commencera à s'interroger sur l'abolition». © Libération

 

Déclaration de Léonard Peltier – 15 Mai 2001.

Chers frères, sœurs, amis et sympathisants. J’écris cette déclaration au milieu de la controverse entourant la dissimulation de 3000 documents concernant le cas de Thimothy Mc Veigh et l’attentat d’Oklahoma City.

Cet incident est un parmi beaucoup de révélations sur les sérieuses malversations du F.B.I. ces dernières semaines. Tout cela met en évidence les violations de la Constitution et les abus de pouvoir sévères du F.B.I.

A Boston, cela a commencé avec les soupçons concernant l’agent du F.B.I., John Connoly impliqué dans un blanchiment d’argent et une escroquerie, qui ont conduit à en savoir beaucoup plus. En fin de compte, presque tout le bureau de Boston a été impliqué dans un lourde manigance, qui protégeait des gangsters notoires, qui pouvaient commettre des meurtres en toute impunité en échange d’informations. Ce bureau a même mis en prison deux hommes innocents en le sachant pertinemment, les ayant incriminé intentionnellement afin de garder leurs informateurs libres de toute poursuite. Ces deux innocents ont purgés 30 ans de prison et ont été libérés après que des documents préalablement dissimulés aient été découvert.

Ce qui est pire, c’est que tout ceci aurait pu être évité, l’agent du F.B.I., Robert Fitzpatrick dit avoir fait un rapport sur cette inconduite et avoir été ignoré.

Combien de temps les agents impliqués seront-ils incarcérés ?

Que sera t-il fait pour prévenir de ce type de comportement crimino-officiel avant que cela ne se reproduise. Si cette histoire est révélatrice, elle ne l’est pas assez à moins que nous prenions une position ferme contre ces abus du F.B.I.

Pendant ce temps, la couverture médiatique de la condamnation de Thomas Blanton pour les meurtres racistes de quatre jeunes filles, qui ont eu lieu quelques 38 ans plus tôt, est étendue. Depuis 1965, Le F.B.I. savait exactement qui étaient les assassins, ils ont caché l’information, ils ont protégé les membres du Klu Klux Klan qui ont assassinés les enfants.

Que va t-il se passer pour ces anciens agents ?

Comment le F.B.I. sera tenu pour responsable pour leur complicité dans ces actes odieux.

Ces violations sont très sérieuses. Il ne peut y avoir aucun jugement équitable, il ne peut y avoir de telle chose comme quand un gouvernement est sincère. Il ne peut y avoir aucune vraie justice ou de démocratie quand un organisme aussi puissant que le F.B.I. peut, décennies après décennies, enfreindre les lois qu’il a fait serment de défendre, sans répercussion. Les cas couverts récemment par les médias ne sont que la partie visible de l’iceberg. Il y a vrai beaucoup de cas bien documenté d’abus du F.B.I. Le public est sur le point de demander au F.B.I. de rendre des comptes.

Clairement aucun système d’équilibre des pouvoirs n’est en place et les médias révèlent rarement les inconduites du F.B.I. à moins que les politiciens et les juges ne les aient condamnées en premier, dans ce cas c’est habituellement « trop tôt trop tard ». Ne laissez pas ces dernières révélations se consumer comme un feu de paille. Un effort doit être fait pour arrêter les abus du F.B.I. et pour qu’il soit reconnu que l’on est en face de la continuité de pratiques trop courantes.

Le F.B.I. a injustement abattu Wen Ho Lee, caché les preuves au sujet de Waco et saboter son traitement des incidents de Ruby Ridge. En 1998, le laboratoire criminel du F.B.I. de Los Angeles a été mis à jour dans sa routinière manipulation de preuves, principalement dans les affaires de haute importance. En 1997, Geronimo Ji Jaga Pratt était libéré après 27 longues années d’un emprisonnement injuste, encore un coup monté du F.B.I. En 1990, la voiture de Judi Bari était plastiquée, le F.B.I. dissimule encore des preuves du plastiquage. Au lieu de chercher les auteurs, ils ont chargé criminellement le militant de Earth First qui était mutilé à vie. (Voir la déclaration sur Redwood Summer Justice Project).

Bien sur, sur la Réserve de Pine Ridge, le F.B.I. a autorisé, puis plus tard soutenu, les escouades de la mort des GOON (Guardian Of Oglala Nation).

Année après Année, je m’assoie jusqu’à la fin d’une commission de liberté sur parole dénuée de tout sens où je m’entend dire qu’il faut que j’accepte la responsabilité d’un crime que je n’ai jamais commis. Pendant ce temps, les visages de mes frères et de mes sœurs qui ont été tués pendant cette période, apparaissent dans ma tête, je réprime mon amertume devant une si flagrante discrimination et injustice. Je sais qu’un jour, cela sera reconnu et mis en évidence grâce aux résultats des efforts des gens. Les fonctionnaires jouerons les surpris et les indignés, alors que nous leur avions tout raconté en détail à propos de ce que nous avions expérimenté et témoigné.

Les amis, je n’écris pas cette déclaration au motif de l’amertume, mais au motif que je tire le signal d’alarme.

Quand ce genre d’abus va-il cessés ?

Quand vaincrons-nous notre peur du F.B.I., et dirons-nous plus jamais ?

Plus d’innocents dans les prisons, plus aucun prisonnier politique, plus de mort inutile. Si le F.B.I. pensait que Martin Luther King était une menace pour le mode de vie américain, alors nous devons demander, quel mode de vie ils défendent, est-ce que le peuple Américain veut que le F.B.I. agisse pour leurs comptes ?

Dans l’Esprit de Crazy Horse Léonard Peltier

From the BARSKY SHOW "archives" : Wed, May 9th The "Mumidiots" are back !

The mindless sheep that support and defend CONVICTED cop killer Mumia Abu Jamal are up in arms because we played the "Mumia Should Die" song. Yesterday we reported on a news story that claimed a hitman was hired to kill Officer Daniel Faulkner and that Mumia was innocent. We received many e-mail messages stating how "racist" we are and how we are controlled by "corporate America." We then discovered that we were referenced in a Rage Against Machine message board. A fellow who goes by the name "Rob from Philly," who can't even get the name of our show right let alone the facts on the case, decided to post our email address and requested that people send letters to the station. According to Rob, the "Don Barsky Show" is "racist and broadcasts hateful and derogatory statements" about poor Mumia. Here is a direct quote from King Mumidiot, "These scumbags claim that their listeners strongly applaud them for broadcasting this trash. I encourage all supporters of Mumia and o! f justice to let them know our position about this shameful racist propaganda, pandering to the lynch mob in the name of entertainment and ratings." Too bad the guy doesn't believe what our listeners have clearly stated. And this from a guy who has posted close to 1900 messages on the Rage Against the Machine message board. Dude, get a job, get a hobby, GET A LIFE!!!! Mumia killed P/O Danny Faulkner, and he will ultimately pay the price.

P.S. It is noted on the RAGE board today that the guy's name is actually PAUL Barsky (but he just uses "Barsky"). Also note that the listeners' comments are a direct result of misinformation such as is put out on WMMR.
Respond to Philly radio attack on Mumia


On Monday, following the recent public statements regarding the Faulkner killing by Mumia, Bill Cook, and Arnold Beverly, one of Philadelphia's two main white "mainstream" rock stations made hateful and derogatory statements about Mumia, then played a "funny" song about how Mumia should die.This was on the Don Barsky Show.

Barsky has engaged in this kind of blatant hateful anti-Mumia propagandizing before. What really sucks is that WMMR initially gained prominence as a cutting-edge counterculture station in the late '60's, though it went corporate ages ago.

A few years ago when RAGE AGAINST THE MACHINE was in town Barsky walked off the show rather than play a RAGE song on the playlist, due to the band's courageous support for Mumia; later the program director actually APOLOGIZED for playing the RAGE song and promised that they would NEVER play RAGE again!

Here's what they have placed on their website about Mumia :

"CONVICTED cop killer Mumia Abdul Jamal has spoken for the first time in 20 years about the murder of Daniel Faulkner. The cover of Saturday's Daily News reports that a self-described mob hitman was paid to kill Officer Faulkner and then escaped the scene with the help of the police. Arnold Beverly is said to have signed an affidavit back in 1999 admitting the murder. Ha!! In honor of Mumia's innocence we played 'Mumia Should Die.' Which we still believe."

These scumbags claim that their listeners strongly applaud them for broadcasting this trash. I encourage all supporters of Mumia and of justice to let them know OUR position about this shameful racist propaganda, pandering to the lynch mob in the name of entertainment and ratings.

Don Barsky: barsky@barsky.com Sam Milkman (Program Director): Milkman@wmmr.com Contest & Request Line: 215-263-WMMR Business Office: 610-771-0933 FAX 610-771-WMMR Website www.wmmr.com

  MUMIA VIENT DE REMERCIER SES AVOCATS


Mumia Abu-Jamal à annoncer qu'il mettait un terme à sa "collaboration" avec sa défense actuelle. Selon Pam Africa coordinatrice de l'ICFF - International Concerned Family and Friends of Mumia Abu-Jamal, cette décision aurait été motivé par la parution prochaine d'un livre écrit par Dan Williams (membre de l'équipe de défense), concernant le cas de Mumia. Dan Williams n'en aurait jamais référé à Mumia. Leonard Weinglass, avocat de Mumia Abu-Jamal depuis 1992, a déclaré dans une interview radio que l'important était que Mumia soit libre et qu'il restait disponible pour faire ce qui était nécessaire...